Monsieur le président, mesdames, messieurs les députés, je voudrais répondre très brièvement à certaines de vos interrogations et de vos légitimes questions.
J'ai bien écouté chacun d'entre vous et je n'ai pas été saisi par la nouveauté de vos propositions par rapport à la position que certains d'entre vous ont saluée et d'autres critiquée, ce qui est bien naturel.
Tout ce qui a été dit mérite non seulement que l'on s'y arrête, mais que l'on tente d'y répondre. Je ne vois rien que nous ayons négligé. Je vais m'en expliquer.
Monsieur Cambadélis, vous avez critiqué, je le comprends, le « cavalier seul ». Mais le cavalier seul accompagnait la troïka pour la première fois. Il y avait un représentant de la présidence quelques jours avant et la Troïka européenne – les trois représentants : le Haut représentant de la politique extérieure, la Commission et, ensemble à Ramallah, le Président de la République française.