L'urgence, c'est de mettre un terme à un conflit armé qui a déjà tué plus de 900 personnes et fait près de 4 000 blessés. La protection des populations palestinienne et israélienne est une impérieuse nécessité. On ne peut laisser plus longtemps les habitants de la bande de Gaza privés du minimum vital.
Je tiens à saluer ici tout particulièrement les efforts du président Sarkozy et ceux du président Moubarak. (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et NC.) Ils ont au moins obtenu un cessez-le-feu de trois heures chaque jour pour le passage de convois humanitaires et l'approvisionnement de Gaza en vivres et en médicaments. De son côté, l'Égypte s'est engagée à renforcer la surveillance de sa frontière avec la bande de Gaza, afin de s'efforcer de mettre un terme à la contrebande d'armes.
Pourtant, il me semble qu'avec l'accord des différentes parties, monsieur le ministre, l'envoi d'une force internationale de maintien de la paix est devenu nécessaire pour garantir un cessez-le-feu réel et durable et permettre à la fois un contrôle effectif de la frontière entre l'Égypte et Gaza et la fin du blocus qui étrangle Gaza.