Je termine, monsieur le président.
Certes, la paix n'est pas facile. Depuis 1948, Israéliens et Palestiniens vivent côte à côte, sur la même terre. Seuls des esprits criminels ou exaltés – et il en existe des deux côtés – peuvent croire que la solution puisse venir de l'anéantissement de l'autre. Mais il est vrai que la construction d'une solution durable passe par des renoncements et des compromis réciproques. Dans chaque camp, les esprits les plus lucides savent bien, au-delà des slogans, que c'est la seule voie praticable, ne serait-ce que pour assurer à chacun les conditions d'une vie normale. Et s'il ne fallait citer qu'un exemple de préoccupations vitales partagées, le problème de 1'approvisionnement en eau viendrait immédiatement à l'esprit.