Nous avons reproché, avec Germinal Peiro et d'autres collègues, à M. le ministre d'État et à vous, madame la secrétaire d'État, d'avoir laissé de côté un certain nombre de sujets. Vous n'avez pas traité la définition du « sans OGM », ni de la question de l'indemnisation des agriculteurs – un fonds d'indemnisation payé par les semenciers serait une bien meilleure solution que la responsabilité sans faute –, ni de la coexistence des cultures. André Chassaigne a, lui, eu le mérite de nous lire une lettre écrite par un chercheur qui a fait des études d'impact. Je l'ai deviné, il s'agit du responsable de l'étude SIGMEA que vous avez citée, monsieur Cochet. Ce scientifique a notre confiance sur tous ces bancs car il est intègre, honnête et n'est soumis à aucun lobby. Nous devons l'écouter et avoir une attitude sage.
Voilà pourquoi je soutiens totalement l'amendement défendu par M. Chassaigne.