Merci de votre réponse, madame la secrétaire d'État.
Bien que faisant partie des nombreux invités de M. Sarkozy jeudi prochain à Douai, je n'ai pas eu l'honneur d'être sollicité pour l'élaboration de son discours. J'en ignore donc le contenu, mais je serais étonné qu'il réponde à mes légitimes préoccupations. Quoi qu'il en soit, je vous saurais gré de lui soumettre les pistes que je vous ai présentées : en cette période de fin d'année, il est peut-être permis de rêver !
J'attends toujours une réponse ferme sur l'organisation d'une table ronde au sujet de l'Imprimerie nationale. Quant au plan de soutien massif, dont on parle beaucoup, j'attends d'en savoir plus, mais je répète que celui-ci ne servira à rien s'il s'agit encore de donner des millions sans contrôle de l'État ou des salariés. Compte tenu de ce trou béant qu'est le marché financier, cela reviendrait à vouloir remplir une passoire. Il est donc absolument nécessaire d'instituer un droit d'intervention des salariés, entreprise par entreprise, dans le suivi et la mise en oeuvre du plan.