L'offre de soins doit être modifiée parce qu'elle est globale. Cela signifie concrètement que nous devons tous admettre ceci : sur un territoire donné, s'il existe un établissement privé – n'ayons pas peur des mots ! – qui rend le service de santé publique à la population, il serait contraire à l'intérêt général de maintenir un plateau technique ou une structure publique qui ne fonctionne pas.
Il faut donc s'orienter vers des réorganisations et des complémentarités, afin d'optimiser le système de soins et d'hospitalisation dont nous disposons, et de répondre au besoin de santé publique de notre population.
Dans le projet de loi, un chapitre très important porte sur la réorganisation de la gouvernance des hôpitaux. Plutôt que de cultiver l'opposition frontale entre pouvoir médical et pouvoir administratif, nous devons travailler à une collaboration efficace entre médecins et directeurs, car tous ces acteurs de santé sont mus par les mêmes objectifs : la qualité et la permanence des soins, le service rendu à la population…