…ne soit pas encore entrée dans les moeurs.
Madame la ministre, monsieur le ministre, donner du pouvoir d'achat aux Français sans augmenter les coûts des entreprises, transformer le statut du salarié et privilégier, dans l'intérêt de chacun, une démarche partenariale plutôt que conflictuelle : telle est l'ambition du groupe UMP.
On a eu tort de donner à la filiale le nom de la maison mère : la participation, ce n'est pas seulement la participation au sens de la loi. C'est un projet de société qui comprend aussi l'actionnariat salarié – notamment le dividende du travail, que nous avons créé et qui, malheureusement, n'est pas encore mis en oeuvre – et l'intéressement. Ces trois piliers de la société de participation doivent être étudiés avec beaucoup de pragmatisme et de détermination par le Gouvernement.
Faire en sorte que, dans l'entreprise, les hommes deviennent des partenaires plutôt que de rester des adversaires, remplacer les rapports de contrainte par des rapports de confiance : voilà une ambition sociale, un vrai projet pour l'UMP et le Gouvernement. Cette association capital-travail, nous devons nous battre pour l'encourager au quotidien, notamment en supprimant les obstacles administratifs ou philosophiques à sa mise en oeuvre.