En tout état de cause, je suis persuadé, pour bien connaître les recettes du budget de la sécurité sociale – elles sont soumises à l'examen de la commission des affaires sociales que je préside –, qu'elles s'amélioreraient si nous pouvions ainsi permettre que soient pourvues 100 000 ou 120 000 offres d'emplois non satisfaites.
Par ailleurs, j'insiste sur le fait que ces réformes seront mieux acceptées si les Français ne les ressentent pas comme injustes. Le Gouvernement a raison de ne pas augmenter le SMIC plus rapidement que le salaire moyen, mais je pense qu'au bouclier fiscal – qui limite les prélèvements à 50 % des revenus – doit correspondre un effort sur le plafonnement des niches fiscales.
Je suis convaincu qu'il faut poursuivre les efforts en matière d'amélioration de la prime pour l'emploi pour les bas salaires mais surtout, sans augmenter la dépense publique.