Quelque chose de dérisoire parce que, la semaine dernière, vous manifestiez, madame la ministre, je l'ai lu, la volonté de tourner la page avec les mesures qui ont été annoncées hier sur la question du pouvoir d'achat. Or rien ne fera tourner la page car la question du pouvoir d'achat ne se règle pas un jour, elle se constate, elle se vit, parfois dans la souffrance, chaque jour. Ce n'est donc pas le rendez-vous d'un jour, ce n'est pas le projet d'un jour, c'est la politique au cours des années que nous aurons les uns et les autres, et tout particulièrement les Français, à juger sur pièces et sur place.
Il y a aussi quelque chose de dérisoire dans le maniement des chiffres. Vous parlez, madame la ministre, de 30 milliards d'euros qui seraient mis au service du pouvoir d'achat des Français. Je connais la propension à globaliser, mais cette globalisation a quelque chose de faux, et, vous le savez madame, de dérisoire car c'est un mélange de carottes, de choux, de navets et de patates…