Il n'y a pas de miracles pour les salaires. En France, le salaire brut moyen est de 28 000 euros : il est donc inférieur à la moyenne européenne, qui est de 31 000, alors que le Royaume-Uni est à 38 000. L'idée est évidemment de passer du plat unique – les 35 heures – à un choix à la carte favorable aux salariés et à la compétitivité de nos entreprises.
Enfin, le troisième axe, c'est de gagner plus et plus vite quand l'entreprise ou l'administration obtient de bons résultats. Là encore, nous serons très engagés pour tout ce qui permettra d'élargir les dispositifs de participation ou d'intéressement. Nous devons aussi avoir un débat sur les stock-options pour augmenter le nombre de bénéficiaires.
Signe du travail collectif que nous avons voulu accomplir ensemble, onze de mes amis députés vont aujourd'hui s'exprimer au nom du groupe, chacun dans un champ de compétence. Pierre Méhaignerie parlera de la prime pour l'emploi ; Patrick Ollier, de la participation ; Frédéric Lefebvre, du rachat des RTT et du logement ; Jérôme Chartier, de l'intéressement pour tous ; Alain Joyandet, de la prime défiscalisée pour les salariés des petites entreprises ; Michel Piron, du logement ; Claude Greff, de la mobilité professionnelle des Français, avec une mission très intéressante ; Jacques Myard, du pouvoir d'achat et de la question de l'euro ; Bruno Le Maire, du chèque transport ; Isabelle Vasseur, de la question du compte épargne-temps dans la fonction publique ; et Jean-Frédéric Poisson, du cumul emploi-retraite.