Je termine, monsieur le président : il me reste une minute.
Ces entreprises pourront ainsi, en quelque sorte, externaliser des salariés : certaines d'entre elles, anticipant les effets de la crise, commencent d'ailleurs à le faire en confiant aux salariés le statut d'auto-entrepreneur, de sorte que ceux-ci forment une constellation à leur service. Décrire un tel paysage n'est pas aisé, j'en conviens ; mais c'est celui que vous proposez, avec pour résultat la précarisation croissante des salariés, qu'ils soient dans l'entreprise, dans le groupement ou dans des auto-entreprises.