De surcroît, la déresponsabilisation et la fin de la solidarité des entreprises adhérentes sont organisées à l'article 3.
L'article 4 ouvre la voie à l'externalisation des services des collectivités locales. Démanteler ou contourner le statut de la fonction publique territoriale est désormais rendu possible par cet article, qui ne peut que nous choquer.
L'article 5, qui suggère que les maisons de l'emploi pourraient appuyer la notion de groupement d'employeurs, ferait sourire si la question n'était aussi grave. Les maisons de l'emploi sont débordées par l'afflux des chômeurs et, à l'évidence, n'auront pas les moyens de vos ambitions, pourtant déjà maigres.
Le titre II est tout aussi effrayant. Vous y organisez le prêt de main-d'oeuvre sous l'intitulé fallacieux de « Encouragement à la mobilité professionnelle ». Ainsi, l'article 6 valide le fait que le salarié est désormais traité comme une marchandise, que l'on peut vendre sans bénéfice.