Vous auriez aussi pu garantir l'indemnisation, le reclassement et la reconversion des chômeurs, et prolonger l'indemnisation des plus vulnérables d'entre eux.
Notre excellent collègue Pierre-Alain Muet vous a présenté une autre proposition de loi qui vous aurait permis de supprimer – même temporairement, si vous y tenez tant – le bouclier fiscal, d'encadrer la rémunération des dirigeants d'entreprise et de limiter les attributions d'actions, de stock-options ou d'autres types de rémunérations variables.
En effet, chers collègues, les Français ne sont pas naïfs ! Certes, ils savent que la crise actuelle n'est pas une spécificité française, mais ils n'oublient pas pour autant qu'elle provient d'un modèle libéral que l'actuel Président de la République et ce gouvernement plaçaient en 2007 sur le piédestal de la référence suprême. Souvenons-nous des couplets admiratifs du candidat Nicolas Sarkozy sur les prêts hypothécaires – comprenez les subprimes.