Sauver les banques, c'est bien ; sauver les Français c'est encore mieux ! (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe SRC.)
C'est d'autant plus vrai que la proposition de loi discutée ce soir n'est pas la première à traiter de la crise et que le groupe SRC a déjà tenté, en vain bien sûr, de faire prendre conscience au Gouvernement des erreurs à réparer pour en limiter les effets.
Je n'évoquerai pas le bouclier fiscal devant vous. Je sais que son inefficacité avérée et l'obstination viscérale à le maintenir dont fait preuve le Président de la République commencent à provoquer des crises d'urticaire chez certains membres de la majorité. J'en viens donc à la proposition de notre collègue Poisson.
Les rares aspects positifs du texte – prorogation de l'allocation équivalent retraite et contrat de professionnalisation – n'apportent aucune nouveauté, si ce n'est qu'ils marquent un retour sur des situations que cette majorité avait modifiées à son arrivée au pouvoir. N'est-ce pas la preuve que nos appels à la raison étaient pertinents et qu'il convient de donner à l'opposition la place qui lui revient de droit dans les débats de notre assemblée ?