Nous nous sommes tous heurtés à la force des habitudes et aux problèmes du management des salariés qui travaillent en dehors de l'entreprise. J'ai pu me rendre compte, lors des auditions que j'ai organisées, que, pour certains – notamment pour la CGT –, le terme télétravail était un gros mot. On m'a recommandé de ne surtout pas parler du télétravail. Un accord-cadre a été élaboré, m'a-t-on dit, on ne veut pas aller au-delà de l'ANI. À un certain moment, tout a été bloqué par les syndicats : c'est que qui dit télétravail dit TIC et nouvelle forme de management ; ce personnel n'est plus présent dans l'entreprise et, à ce titre, est moins malléable, moins utilisable…