Elle aggrave la perte de sens dont souffrent si fort le monde du travail et le monde tout court ; car, s'il est concevable qu'une petite entreprise ne puisse se payer seule un comptable, comment imaginer qu'une entreprise de plusieurs centaines de personnes ne puisse trouver en interne les ressources qui lui manquent ponctuellement ? Comment accepter, partager, assumer quelque chose que l'on ne comprend pas, tout simplement parce que ce n'est pas compréhensible ?
La gravité inhérente à cette proposition de loi, sa cruauté interne, est bien rendue par l'expression « prêt de salarié ».