Mes chers collègues, voici un débat où nous sommes entre nous, c'est-à-dire entre parlementaires – ce qui ne nous empêche pas d'accueillir Roger Karoutchi avec plaisir. Ce débat dure depuis dix-huit mois, puisque, dès les prémices de la réforme constitutionnelle, pointaient les lois organiques et la réforme du règlement intérieur. Au départ, ce débat a semblé prendre la bonne direction. On a même pu lire, dans les journaux, des tribunes proclamant qu'il fallait jouer le jeu de la modernisation de la structure parlementaire. Malheureusement, les difficultés politiques rencontrées par certains groupes de l'Assemblée – ceux de l'opposition, notamment – nous ont fait revenir à un débat plus restreint. Si ce débat a perdu de son ampleur, nous avons eu à coeur de le mener à bien, même si nous devions le faire seuls. Nous pouvons en être fiers, mes chers collègues de l'UMP et du Nouveau Centre. Même si, parfois, nous avons ressenti l'absence, dans ce débat, d'une opposition qui joue pleinement son rôle parlementaire, plutôt que de se cantonner dans une position partisane – mais c'est son droit (« Quel culot ! » sur les bancs du groupe SRC) –, nous avons accompli un progrès considérable en matière de travail parlementaire.
Je voudrais remercier ceux qui ont porté le débat face à un exécutif qui, par nature, n'est pas forcément bien disposé à l'égard de la chose parlementaire.