Monsieur le président Bocquet, ce n'est pas avec de vieilles recettes recyclées que l'on s'attaque à la crise économique du XXIe siècle ! (Applaudissements sur quelques bancs du groupe UMP.)
Depuis le début de cette crise, le Gouvernement et le Président de la République se sont efforcés d'y répondre progressivement en montant en puissance et en appelant à une riposte internationale.
Il s'agit d'abord d'une crise financière : il fallait donc s'attaquer aux racines du mal et vous ne pouvez pas nier que c'est le message de la France qui a porté en la matière. Depuis le mois de septembre et son discours aux Nations unies, le Président de la République, Nicolas Sarkozy plaide pour une refonte du capitalisme mondial, pour un capitalisme d'entrepreneurs, pour un système financier plus régulé. J'observe, monsieur Bocquet, que nous commençons à obtenir des résultats (Exclamations sur les bancs des groupes SRC et GDR)…