Monsieur le Premier ministre, on l'a vu hier et on le verra le 13 juin, le monde du travail refuse de payer les conséquences d'une crise dont il n'est pas responsable et qui le frappe de plein fouet.
Comme Nicolas Sarkozy, vous prétendez vouloir «moraliser » le capitalisme, ce qui est une vraie gageure pour vous ! Demain, vous pouvez franchir un pas décisif, puisque trois propositions de loi des députés du groupe de la Gauche démocrate et républicaine viendront en débat.
Nous proposons l'interdiction des licenciements dans les entreprises qui font des profits, versent des dividendes ou bénéficient de fonds publics. Allez-vous dire oui ou non ?
Nous proposons l'attribution de droits nouveaux aux salariés, l'augmentation des salaires, le SMIC à 1 600 euros, la suppression des stocks options et du bouclier fiscal pour les riches, la création d'un pôle public du crédit. Votre majorité UMP votera-t-elle pour ou contre ?