Monsieur Poniatowski, le circuit de distribution de l'aide est effectivement très perturbé et son harmonisation est extrêmement délicate, comme en témoignent les nombreuses études menées par les organisations non gouvernementales.
Nous allons essayer de proposer des solutions, mais ce n'est pas facile parce que l'insécurité dans le pays ne permet pas aux ONG de se déployer comme elles le souhaiteraient. Voilà pourquoi il faut accomplir des efforts en matière de sécurité sur le terrain.
Vous avez également rappelé la place qu'occupe l'Afghanistan dans l'échelle du développement humain. Or le développement et la sécurité sont intimement liés, et c'est cette approche que nous voulons étendre.
Monsieur Teissier, vous avez raison, la difficulté de la tâche ne doit pas nous faire renoncer. Ce serait pourtant tellement plus facile de partir ! Nous dirions que nous avons effectué notre devoir, et nous laisserions les autres se débrouiller. Or, il y a des appels très précis, en particulier des Hollandais, des Canadiens, de nos amis allemands.