Les choses sont ainsi : il faut au moins une génération. En Afghanistan, cela fait sept ans, ce qui n'est pas assez, monsieur Ayrault – j'en suis désolé.
À M. Folliot, je répète qu'aucune décision n'a été prise à propos de l'OTAN. Au contraire, nous pensons qu'il faut aller extrêmement lentement, laisser les aspirations se faire jour sans se précipiter dans des décisions qui ne nous paraissent pas justifiées pour le moment. Un débat aura lieu à Bucarest. Je vous demande de le suivre et vous verrez encore une fois qu'il n'y a en aucune façon alignement.
Monsieur Sandrier, notre collaboration avec la Russie, dont vous avez rappelé le rôle en Afghanistan (Sourires sur divers bancs) est bonne. Nos avions survolent la Russie et elle est prête à construire une route qui nous permettrait un accès plus facile en Afghanistan. Par ailleurs, des collaborations techniques, en particulier pour les hélicoptères, sont à l'étude.
Afficher un taux de croissance de 8 à 10 % alors que c'est l'un des pays les plus pauvres du monde, avouez que ce n'est pas mal, en tout cas c'est mieux qu'il y a quelques années. Certes, vous me répondrez que ce n'est pas assez et que cette croissance est mal répartie. Nos décisions stratégiques privilégieront l'agriculture, …