Quant à la situation en matière de sécurité, chacun sait combien elle reste difficile. Les talibans restent actifs, privilégiant désormais une action de guérilla diffuse et de terrorisme. L'État afghan est insuffisamment structuré pour faire face efficacement à la tâche considérable qui est la sienne. Enfin, la part croissante de la drogue dans l'économie afghane est préoccupante.
Face à ce constat, faut-il pour autant baisser les bras ? Faut-il laisser nos alliés conduire seuls le travail de stabilisation, au risque de les voir céder l'un après l'autre au découragement et à la lassitude ?
Faut-il accepter le risque d'une victoire des extrémistes, renvoyant les Afghans dans l'époque de ténèbres et de l'obscurantisme qu'ils ont déjà subie ? Je ne le crois pas.