Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, messieurs les ministres, mes chers collègues, nous sommes nombreux aujourd'hui à souligner combien ce débat est rare, trop rare. Au demeurant, la question de l'information et des pouvoirs du Parlement en matière de politique étrangère et de défense n'est pas nouvelle. Je pourrais tenter de l'éluder en soulignant que nous ne sommes pas complètement tenus dans l'ignorance, puisque tant la commission de la défense que celle des affaires étrangères entendent régulièrement les ministres chargés de ces questions, ainsi que les principaux responsables militaires. (Protestations sur les bancs du groupe de la Gauche démocrate et républicaine.)