Ensuite, ce n'est pas aux terroristes de dicter à la France sa politique internationale.
Enfin, les attentats du 11 septembre ont été perpétrés alors que l'Afghanistan était livrée aux talibans, qui toléraient la présence de camps d'entraînement d'Al Qaïda sur leur territoire. Mais la France doit apporter plus que sa puissance militaire en Afghanistan. Nous comptons beaucoup sur la conférence de Paris qui sera organisée en juin prochain pour apporter des réponses à certains dysfonctionnements structurels dans le processus de reconstruction, qui ont été relevés dans le cadre du rapport de l'agence Acbar.
Avant de conclure, je voudrais exprimer – et cela ne peut faire que consensus – la reconnaissance de la représentation nationale à nos soldats engagés sur les théâtres d'opérations extérieures et, en particulier, sur celui, éprouvant et dangereux, de l'Afghanistan : quatorze d'entre eux y ont laissé leur vie depuis 2001.