Je partage les arguments de M. de Charette. Nous ne souhaitons pas transférer le pouvoir de nomination au Parlement, mais lui donner un droit de regard. Créer un précédent ouvrirait une brèche pour les nominations dans les autres instances. La procédure prévue est claire : elle vise, je le répète, à encadrer le pouvoir de nomination, non à le transférer. Qu'en serait-il, dès lors, de la nomination du président d'une entreprise publique comme EDF ?