Avec 80 % d'une classe d'âge au baccalauréat, on ne peut continuer de dire « Circulez, vous n'avez rien à voir, on décide à votre place ! » La généralisation des moyens d'information et de communication, le développement d'Internet, font que, souvent, le citoyen de base en connaît davantage que le plus qualifié des experts ! En raison des troubles liés à l'environnement, tels les cataclysmes, nos concitoyens ne nous font plus confiance dans un certain nombre de domaines. Par conséquent, il faut, dès que c'est possible, tenter de les associer au processus de décision. Il n'y a pas d'autre solution, sans quoi nous continuerons de passer en force ou en catimini, creusant de plus en plus le gouffre entre l'opinion publique et les décideurs que nous sommes.
Enfin, j'ai été, je ne dis pas rassuré, mais conforté lorsque le Président de la République a déclaré à Orléans, le 20 mai, qu'il souhaitait une nouvelle gouvernance en matière environnementale, donc dans le domaine du développement durable, ce qui suppose la participation des citoyens au processus de décision.