Monsieur le secrétaire d'État chargé des sports, ma question s'adresse à M. le ministre de l'agriculture et de la pêche.
Les exploitations agricoles du département de Vaucluse ont été gravement touchées par la gelée noire survenue dans la nuit du 23 au 24 mars. Le bilan est catastrophique pour les fruits à noyau : abricots, cerises, pêches. Ce ne sont pas uniquement les arboriculteurs qui sont sinistrés ; c'est toute une filière qui est touchée, de la production à l'expédition, sans oublier l'emploi saisonnier. Les conséquences de cette vague de froid ébranlent violemment une profession déjà fragilisée par plusieurs années difficiles et une conjoncture économique mondiale peu favorable.
Après avoir subi des calamités successives – sécheresse ou gel – et la crise des marchés, les exploitations agricoles du Vaucluse, dans leur ensemble – qu'elles produisent des fruits, des légumes ou du vin –, se trouvent une fois encore confrontées à de graves difficultés financières. Leurs trésoreries déjà exsangues ne pourront supporter de nouvelles pertes de récoltes.
Monsieur le secrétaire d'État, quelles mesures d'urgence le Gouvernement entend-il prendre afin de soutenir l'ensemble de la profession ? Compte tenu de la fréquence des sinistres naturels, que pense M. le ministre de l'agriculture de la création d'une éventuelle caisse mutualiste d'aléas climatiques ?