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Intervention de Henri Nayrou

Réunion du 30 octobre 2007 à 9h30
Projet de loi de finances pour 2008 — Après l'article 48

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHenri Nayrou :

Les mesures du budget de 2007 en faveur des 140 communes coeurs de parc n'étaient qu'une anticipation. Le Grenelle de l'environnement fixe des trajectoires volontaristes et bénéfiques pour l'ensemble de notre territoire et même de notre planète. Les enjeux sont importants. L'amendement n° 56 permet de dépasser le cadre de ces communes et d'aller d'ores et déjà plus loin.

S'agissant du périmètre, la nouvelle part de la dotation pourrait être proportionnelle à la surface communale située dans des espaces protégés, des réserves naturelles ou faisant l'objet d'un arrêt de biotope, ainsi que dans les territoires relevant du conservatoire du littoral. Je précise qu'en cas de chevauchement partiel de ces différentes aires, la surface commune serait décomptée une seule fois, ce qui répond à l'objection qui nous a été faite à l'occasion d'un précédent amendement.

Au moment où le Président de la République et M. Borloo évoquaient le Grenelle de l'environnement à l'Élysée, le 25 octobre, les élus de la montagne, réunis en congrès dans une vallée des Vosges alsaciennes, rendaient compte de la mission sur les conséquences des changements climatiques pour le XXIe siècle dans les territoires de montagne.

Vous avez évoqué la philosophie spécifique des élus de la montagne, monsieur Laffineur. Effectivement, nous savons nous mobiliser sur des amendements importants pour la survie de nos territoires. Nous ne sommes pas corporatistes, mais il est vrai que nous défendons une certaine manière de concevoir la vie sur nos territoires, que nous faisons appel à la solidarité nationale et que nous avons également démontré notre capacité à anticiper.

Cet amendement, je le rappelle, n'est que la première des vingt et une propositions que nous allons faire. Comme j'ai eu l'occasion de le dire au cours de ce congrès, il ne faudrait pas que ce rapport attrape la maladie du sommeil et s'endorme dans un tiroir. Nous devons le faire vivre, et c'est le premier acte fondateur. Je vous demande donc de revoir votre position et d'adopter cet amendement.

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