Monsieur le président, mesdames, messieurs les députés, face aux défis multiples de notre société, nous avons besoin d'un État qui assume ses responsabilités et dont l'autorité soit garantie. Nous avons aussi besoin de collectivités territoriales capables de mettre en oeuvre l'action publique au plus près des personnes. La combinaison des deux est un gage d'efficacité et d'enrichissement pour tous. C'est à ce titre que nous avons besoin de relations à la fois claires et confiantes entre l'État et les collectivités.
Entreprise depuis plus d'un quart de siècle, la décentralisation a donné lieu à la formation de régions puissantes. Elle a conforté le département dans son rôle de collectivité de la solidarité. Elle a incité les communes les plus importantes à conduire une gestion publique aussi professionnelle que celle des entreprises. Je l'ai dit devant l'Association des maires de France, le Comité des finances locales, l'Association des maires de grandes villes, l'Assemblée des départements, le comité directeur de l'Association des maires de France : je souhaite que les rapports entre l'État et les collectivités locales s'inscrivent dans une relation de confiance et dans la pérennité. Je sais, pour avoir exercé moi-même des responsabilités à la tête d'une commune et à la vice-présidence d'un département, que nous avons besoin, les uns et les autres, de visibilité pour développer nos politiques.