Je conclus, monsieur le président.
Enfin, une pause dans la décentralisation est sans doute nécessaire. La loi de 2004, c'est vrai, a largement modifié la vision des collectivités territoriales. Une stabilité et des partages de compétences entre l'État et les collectivités semblent nécessaires. Avec le recul que nous avons, je crois qu'un temps de « digestion » serait utile. Nous devons avoir une confiance durable, et cette confiance durable doit s'inscrire dans le temps.
Alors, et ce sera ma conclusion, prenons garde de ne pas non plus nous défausser totalement sur les collectivités locales. J'entends bien que l'État doit se recentrer sur les missions les plus utiles et les plus valorisantes, mais prenons garde que les collectivités ne rencontrent pas de grandes difficultés dans la gestion des compétences qui leur sont confiées. (Applaudissements sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)