Au contraire, plusieurs raisons justifient l'adoption de cet amendement à cet endroit du texte.
Tout d'abord, la question des friches est primordiale. Lors de l'examen de la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains, nous avons débattu de la « reconstruction de la ville sur la ville » : nous y sommes ! Voici un an et demi que l'État a transféré aux régions la gestion des ports d'intérêt national et, avec eux, les nombreuses friches qui s'y trouvent. Le 24 juillet dernier, le Gouvernement a annoncé la fermeture d'un grand nombre de sites militaires, ce qui concernera des villes, des départements et des régions. Ainsi, ma propre ville connaît un grave problème de réinscription d'un site militaire dans le tissu urbain.
Alors que les plans de redynamisation sont en cours, nous devons disposer d'atouts pour réintégrer ce type de sites dans nos territoires, y compris, comme nous l'avons fait, par le biais de syndicats mixtes associant différentes collectivités.
Voilà pourquoi cet amendement tombe à pic pour aider les collectivités territoriales qui sont confrontées à des problèmes de réappropriation, de dépollution et de réinscription des sols.