Convenez, monsieur Muet, qu'un tel effort n'est pas négligeable. Certes, deux tiers de l'effort gouvernemental sont consacrés à l'investissement, et l'autre tiers au pouvoir d'achat des plus démunis. Vous auriez sans doute préféré inverser cette proportion ; instruits par l'expérience des plans de relance de ces vingt dernières années, nous avons jugé bien plus efficace, comme nous en avons parlé hier, de concentrer l'effort sur l'investissement, car c'est ainsi que l'on multipliera l'emploi et, in fine, que l'on renforcera le mieux le pouvoir d'achat.