J'ai trouvé une exception, monsieur Soisson. Un Franco-Italien qui représentait une banque suisse m'a affirmé que celle-ci n'imposait pas de somme-plancher. Je lui ai demandé alors si 100 dollars suffiraient : il m'a répondu qu'une somme aussi basse ne couvrirait même pas les frais d'ouverture, qui sont très élevés.
Monsieur le ministre, je le répète : votre argumentation sur les 5 000 euros ne tient pas la route ! De fait, dès qu'il s'agit de personnes qui ont beaucoup d'argent, cela vous arrache le coeur de leur en prendre un peu, alors qu'ils ne s'agit que de gens malhonnêtes ! Car non seulement ils ont de l'argent mais, en plus, ils sont malhonnêtes !
Je ne comprends pas votre timidité. Lorsqu'il s'agit de défendre le bouclier fiscal, vous n'êtes pas aussi timides !