L'article n'est pas sans conséquence sur les territoires : je le dis d'autant plus volontiers que le département dont je suis l'élu conserve toutes ses unités. Je ne prêche donc pas pour ma paroisse, mais pour l'intérêt national, en m'appuyant sur le travail qui a été accompli en commission de la défense.
Nous discutons des restructurations, des unités ou des services de la défense tels qu'ils sont inscrits dans la carte militaire. Soit, mais nous préférerions, pour notre part, traiter des « réorganisations au sein du ministère de la défense » car la mise en place des bases de défense s'étalera jusqu'en 2014. Pour l'heure, des expérimentations sont en cours, armée par armée, et même au niveau interarmées. La mise en place des bases de défense aura inévitablement pour conséquence une baisse des effectifs, étant donné que le but même de l'opération est de mutualiser les moyens pour faire des économies. Si nous ne prenons pas en compte l'ensemble des réorganisations, un certain nombre de territoires seront lésés, car écartés de la mise en oeuvre des mesures d'aides à la redynamisation.
Nous ne sommes pas au clair sur ce dossier, monsieur le ministre. Or je souhaite que nous réussissions cette « manoeuvre », car il y va de l'intérêt de la défense de notre pays.
(L'amendement n° 126 , repoussé par la commission et le Gouvernement, n'est pas adopté.)
(L'amendement n° 59 , accepté par la commission et le Gouvernement, est adopté.)