C'est un peu facile.
Nous avons sur ce point une approche totalement différente. Vous cédez au corporatisme, nous proposons, nous, un contrat global aux nouvelles générations.
Nous proposons des mesures d'attractivité, y compris une revalorisation financière, pour l'exercice de la médecine générale dans les zones déficitaires. Ça, vous ne l'avez pas encore dit réellement jusqu'à présent. Nous sommes prêts à un tel deal global, et nous soutiendrons d'ailleurs une revalorisation de la médecine générale en priorité dans ces zones.
En contrepartie, nous ne voulons pas de mesures de coercition brutales ciblant les jeunes générations. Il faut prévoir un frein, et il y a plusieurs façons de le faire. Cela pourrait d'ailleurs être laissé à la liberté des ARS. Un frein, un plafonnement, un gel, cela peut dépendre de la situation des régions, mais cela permettrait d'avoir une politique publique volontariste et cohérente.
Nous n'avons pas la même appréciation de l'urgence à agir. Nous sommes sur la même longueur d'ondes qu'un certain nombre des députés de la majorité, parce que nous vivons ces situations. Sans doute que d'autres ne les vivent pas avec la même acuité. Nous devons donc trouver des solutions, y compris au sein de l'opposition.
Si je ne me trompe pas, 600 médecins roumains environ sont inscrits au tableau national de l'Ordre ces deux dernières années.