Cette question rejoint celle de la démographie médicale.
Cela étant, nombre de médecins et de professionnels de santé vont partir à la retraite. Or force est de reconnaître que la nouvelle génération de médecins, de professionnels de santé n'est pas du tout sensibilisée à ces sujets. Cela est sans doute dû à un manque d'enseignement théorique, mais également d'enseignement pratique, de connaissance des situations concrètes auxquelles sont confrontées les femmes qui ont peu ou mal accès la contraception ou qui ont recours à l'interruption volontaire de grossesse.
J'entends bien votre argumentation, madame la ministre, lorsque vous dites que cette question relève du domaine réglementaire. Pour autant, il y a là un problème spécifique, un problème de moyens, s'agissant notamment de l'IVG dans certaines régions et en particulier à certaines périodes. Pourtant, même lorsque les moyens humains sont là, il y a un manque de mobilisation, de sensibilisation, voire un manque de volonté de pratiquer ces actes, non par obstacle culturel ou cultuel, mais par méconnaissance du sujet.
L'adoption de cet amendement me semble donc nécessaire. Dans cette loi qui est déjà un peu bavarde, loin de déroger, il ne fera qu'améliorer le texte.