Cet amendement est le résultat d'une très grave inquiétude. Je me suis posé beaucoup de questions durant ce week-end. Et je dirai que je suis bouleversé, monsieur le ministre d'État.
Je suis bouleversé parce que, depuis le début de la discussion sur ce projet de loi, vous nous répétez ce que vous nous avez dit durant votre audition par la commission, à savoir que tout se fera sans dépense de l'État. Autrement dit, les choses s'équilibreront : les retours que l'on aura à travers les économies réalisées équilibreront les dépenses. Du coup, l'État n'a pas à dépenser d'argent. Mais vous ne m'avez pas convaincu ! Et je voudrais vous aider. (Exclamations ironiques sur les bancs du groupe UMP.)