De temps en temps, on se dit que l'on est dans un type de débat où l'on est parfois amené, pour exposer clairement ses positions, à forcer quelque peu le trait. Vient alors un moment comme celui-ci, où nous abordons concrètement la question des pouvoirs respectifs du conseil de surveillance et du directoire, et où nous constatons que tout que nous avons dit sur l'omnipotence du directeur, sur la manière dont le président du directoire – puisque c'est désormais son titre – se voit attribuer le monopole des décisions sur l'avenir de l'établissement, n'avait absolument rien de caricatural. C'est vous, en effet, qui proposez une caricature de fonctionnement institutionnel, à telle enseigne que je me demande par quelle aberration vous pouvez tenir un discours aussi technocratique ! Vous voulez en effet donner le pouvoir à une petite poignée de gens…