Les élus sont devenus gênants dans le domaine de la gouvernance, surtout dans les petits hôpitaux locaux, garants de qualité, acteurs de développement territorial et dépositaires d'un fort sentiment affectif et identitaire de la part de la population.
Madame la ministre, la population renvoie aux élus, selon le principe démocratique auquel cette réforme va porter un rude coup. Vous avez dit tout à l'heure que les élus n'avaient aucune légitimité à assumer les responsabilités dans les établissements hospitaliers, dans la mesure où ils ne participent pas au financement.