Il ne s'agit pas d'excuser le fauchage volontaire, mais de l'expliquer. Lorsque l'on ne permet pas aux citoyens de s'exprimer sur une question, il n'est pas anormal qu'ils aillent un peu plus loin pour tenter d'éveiller la conscience de tous.
Comme l'a dit Noël Mamère et en reprenant la distinction que Delphine Batho a faite, la plupart des interventions sont le fait de gens sincères, qui ont pris des risques et qui sont aujourd'hui condamnés à des amendes ou à payer des dommages et intérêts importants, au regard de leurs ressources personnelles, souvent très faibles.
Monsieur Jacob, avant d'être parlementaire, j'ai été préfet pendant plusieurs années et dans différents départements. J'ai vu certains de vos amis casser, sans qu'il leur soit fait quoi que ce soit, parce que les ministres de l'intérieur nous demandaient de ne rien faire. (Protestations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.) Je ne souhaite pas entrer dans cette polémique, mais ne venez pas me chatouiller là-dessus, parce que je pourrais vous apporter des témoignages.