Alors, ne me faites pas grief de ne pas avoir ce que vous n'avez pas vous-même !
Vous déroulez le tapis rouge aux impatriés – et bien épais, encore, pour qu'ils n'attrapent pas d'ampoules aux pieds ! (Sourires sur divers bancs.) Or, bien que comparaison ne soit pas raison, il y a actuellement, dans ma ville de Montreuil (« La ville de Mme Voynet ! » sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire), l'occupation d'une entreprise qui compte, sur vingt-six salariés, dix-huit sans papiers, employés depuis des années et qui ont contribué à l'enrichissement du patron.