Ce point étant précisé, force est de constater qu'il existe des blocages et qu'y remédier n'est pas simple.
On a beaucoup évoqué le manque d'attractivité de la médecine générale et le fait qu'un certains nombre de praticiens se détournaient de son exercice. Interrogés lors des états généraux, les médecins généralistes – c'est désormais une profession féminisée, qui aspire légitimement à un mode de vie différent – ont souvent admis que la contrainte des gardes, de nuit, dans des régions isolées, expliquait pour une part la désaffection dont souffre la médecine générale.