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Intervention de Valérie Pecresse

Réunion du 4 mars 2009 à 15h00
Questions au gouvernement — Réforme de l'université

Valérie Pecresse, ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche :

Madame la députée, le Président de la République a placé l'université et la recherche au coeur des priorités de ce quinquennat. (Rires et vives exclamations sur les bancs du groupe SRC.) À Grenoble, madame Fioraso, vous le savez mieux que quiconque.

Cette réforme de l'université, nous la plaçons résolument sous le signe du dialogue. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) C'est par le dialogue que la communauté universitaire obtiendra les réponses qu'elle attend, et non pas par le blocage. Des inquiétudes s'expriment et il est de ma responsabilité d'y répondre. Mais les organisations syndicales qui, cette semaine, ont passé dix-sept heures à négocier au ministère, savent que leurs préoccupations ont été entendues.

Hélas, une fois de plus, alors que le dialogue avance sur la situation universitaire, le parti socialiste est en retard. Le décret sur le nouveau statut des enseignants-chercheurs est en train d'être entièrement réécrit, en tenant compte des propositions qu'ont faites les députés UMP, notamment MM. Daniel Fasquelle, Claude Goasguen et Benoist Apparu. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.) Où sont vos propositions, madame Fioraso ? (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Cette réécriture permettra de trouver de nouveaux équilibres plus consensuels, ainsi que davantage de souplesse, d'évaluation et de transparence dans nos universités. (Vives exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Le statu quo n'est tout simplement pas possible. La communauté universitaire le sait. Il n'y a plus que le parti socialiste pour défendre l'immobilisme. (Vifs applaudissements sur les bancs du groupe UMP. – Exclamations et huées sur les bancs du groupe SRC.)

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