C'est sans doute pour cette raison que Frédéric Lefebvre, autrement dit la voix de l'Élysée, est arrivé pour veiller à ce que vous ne sortiez pas du sentier balisé par la volonté impériale de M. Sarkozy. (Murmures sur les bancs du groupe UMP.) J'estime que la caricature que vous faites de la vie parlementaire fait honte au Parlement français, surtout à ceux qui le contraignent, c'est-à-dire au Gouvernement, et à celui qui a confisqué le pouvoir du Premier ministre, le Président de la République.
M. de Carolis, humilié depuis le début de cette affaire, mange son chapeau et sa canne, et vous, vous l'accompagnez. Il est temps, pour nos collègues de la majorité, de réagir.
Madame Albanel, vous avez quitté les dorures de Versailles où l'on peut penser que vous étiez sous l'empire du pouvoir absolu. Maintenant, vous êtes ministre de la République : montrez-le ! Ne laissez pas faire, ne laissez humilier ni votre gouvernement ni le Parlement !
Je voterai, quant à moi, l'amendement de nos collègues socialistes, et non celui de M. Kert, qui fait confiance au Gouvernement.