J'ai entendu une nouvelle fois l'opposition, en l'occurrence M. Mamère, nous resservir M. Le Grand. Laissez-moi vous dire ce que j'en pense, monsieur Mamère, puisque je n'ai pas encore eu l'occasion de le faire directement. Je suis profondément choqué par les propos que M. Le Grand a tenus et je regrette que vous les repreniez à votre compte. Ce sujet est en effet suffisamment important pour que nous soyons capables d'en débattre dans la sérénité et le respect mutuel. Le seul fait que l'on puisse soupçonner des députés d'être « actionnés » est profondément choquant.
Quelle est la réalité ? Le Gouvernement a le courage d'aborder, pour la première fois, dans cet hémicycle, ce débat essentiel, et il le fait dans la transparence, en ayant à coeur d'entendre chacune des parties en présence.
Par ailleurs, je n'accepte pas que l'on fasse à qui que ce soit le procès de ne pas vouloir appliquer pleinement le principe de précaution.