Je considère que c'est une session de rattrapage, monsieur le président, car je souhaitais reprendre la parole sur mon précédent amendement pour demander à Mme la ministre de m'expliquer pourquoi elle s'est contentée d'un laconique « avis défavorable ».
S'agissant de l'amendement n° 175 , il est essentiel de substituer aux personnalités qualifiées les représentants des associations de chômeurs. Vous ne pouvez pas persister à les considérer comme quantité négligeable ! En effet, seuls 47 % de demandeurs d'emploi sont indemnisés. Et M. Borloo, sous la précédente législature, a indiqué que sept millions de personnes étaient sans emploi ou en situation de « mal emploi ».
Il me semble donc normal que les associations de chômeurs – dont personne ne peut prétendre qu'elles ne sont pas compétentes pour dresser le bilan des politiques publiques de l'emploi – soient représentées dans cette instance.
Je souhaiterais une réponse fournie, madame la ministre, sur votre refus de permettre aux associations de donner, enfin, de la voix.