Puisque ma synthèse est bonne, je suis désolé de ne pas pouvoir être d'accord avec vous. Le président Méhaignerie vient d'exposer des arguments qui pourraient nourrir ma propre critique. J'ajouterai simplement que j'ai été moi aussi interloqué par la frontière invisible qui, selon vous, divise notre hémicycle en deux, avec, d'un côté, ceux qui font attention aux gens sans emploi et, de l'autre, ceux qui s'en moqueraient. J'avoue avoir du mal à vous suivre dans cette logique, sans compter que, de ce côté-ci, nous croyons peut-être davantage que vous au fait que la vraie manière de lutter contre la précarité, y compris pour ceux qui ont un emploi, c'est de créer davantage d'emplois. C'est la première manière, même si ce n'est pas la seule, et la politique du Gouvernement, avec l'outil que nous sommes en train de constituer, rendra ces créations possibles.