Je ne pensais pas en effet qu'un modernisateur comme vous pouvait donner dans ces vieilles caricatures. (Applaudissements sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire et du groupe Nouveau Centre.) Vous nous resservez toujours la méchante entreprise, le demandeur d'emploi dont nous ne nous préoccuperions pas, la mondialisation libérale… comme s'il suffisait d'être antilibéral pour réussir. Si c'était le cas, Cuba serait un paradis tropical et la Roumanie d'hier un modèle indépassable ! (Vifs applaudissements sur les mêmes bancs. – Protestations sur les bancs du groupe de la Gauche démocrate et républicaine.) En toute amitié, je suis donc obligé de vous redire notre déception devant cette intervention extraordinairement schématique.
Sur le fond, je rappellerai quelques faits prouvant que le débat a bien eu lieu. Le 2 octobre, Mme Lagarde a été entendue par la commission – et nous avons, ce jour-là, beaucoup parlé des maisons de l'emploi –, devant qui elle a présenté l'esquisse du projet de loi. Nous étions donc à cette date déjà informés des orientations dudit projet. En décembre, une table ronde s'est tenue à laquelle participaient le président de l'UNEDIC et le directeur général de l'ANPE. Tout le monde pouvait y assister et elle était ouverte à toutes les commissions.