Monsieur le président, monsieur le ministre de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de l'aménagement du territoire, madame la secrétaire d'État chargée de l'écologie, mes chers collègues, il est bien difficile, à propos de politique internationale ou d'OGM, d'échapper à la caricature. Pour ma part, je souhaiterais que nous revenions à l'esprit du Grenelle et je rends hommage au travail effectué par Jean-François Le Grand, qui, au sein du Grenelle, nous avait sortis de la caricature. Je regrette que nous y soyons retombés dès l'article 1er, qui affirme pourtant des principes consensuels.
Vous savez que je suis plus opposé à une rapide mise en culture d'OGM que bien des députés de l'opposition. Au sein de la mission d'information, ils défendaient le 0,9 % ou minimisaient les risques, contre mon avis et avec la majorité des membres. J'ai entendu, au PS, des scientistes ou des productivistes s'exprimer autrement que dans ce débat où ils adoptent une posture politique plus facile.