II y a un an, pratiquement jour pour jour, nous nous retrouvions sur ces bancs pour entamer la discussion sur la modernisation de nos institutions. Grâce à la mobilisation de notre majorité et d'un certain nombre de parlementaires de l'opposition courageux – je pense notamment à Mme Pinel –, la réforme de la Constitution a été adoptée.
Nous ne sommes pas passés à la VIe République. Nous avons plutôt fabriqué une Ve République bis dans laquelle nous avons donné de nouvelles responsabilités au Parlement français, et ce dans des domaines extrêmement divers : capacité d'initiative législative organisée et assumée pour tous les groupes ; fin du domaine réservé – des débats passionnants se sont tenus ici dans le domaine de la politique étrangère et de la défense ; nouvelle compétence d'évaluation et de contrôle, dont je peux prédire sans risque qu'elle constituera pour nous, dans les mois et les années à venir, un terrain de développement de nos compétences absolument majeur.